Je suis à la croisée des chemins. Je viens de fermer ma boite, celle que j’avais montée il y a dix ans et pour laquelle j’ai pris un plaisir infini à parcourir le monde. En tout cas, le monde des destinations touristiques et des hôtels de luxe. Les raisons de cet arrêt brutal seraient trop longues à expliquer sur un blog. Mais, tiens, pourquoi pas une idée de bouquin pour plus tard. Pour raconter les coulisses de l’entrepreneuriat, des fonds d’investissements et autres banques, dont certains acteurs mériteraient largement un personnage de roman à leurs couleurs. Un personnage bien détestable, mesquin et à qui il arriverait naturellement plein de catastrophes.
Pour l’instant, je me recentre sur mon projet d’auteur. Mon rêve de continuer à écrire des romans à suspens. Mon style à moi ? Je ne sais pas trop. J’aime inventer des histoires à suspens avec une dose de sentiments, voire de romance. Des histoires qui prennent naissance dans la réalité, dans la grande histoire, pour fouiller la petite histoire de gens ordinaires, à qui il arrive des histoires extraordinaires. Est-ce un style ou une catégorie reconnue ? Honnêtement, je n’en sais rien. On verra…
Mon troisième roman (Worldgame, Quelqu’un sait…) est prêt. Je suis allé aussi loin que je pouvais avec les conseils des personnes qui ont bien voulu se pencher dessus. Mes amis, ma famille, des amies auteurs, et même des éditeurs, ont lu les premières versions et m’ont gentiment fait part de leur avis. Cette version, la quatrième ou cinquième, est mûre je crois, pour essayer de toucher des lecteurs.
Je pourrais essayer de courir les éditeurs, c’est ce que j’avais commencé à faire il y a quelques mois, du reste, mais je pense que le processus d’édition d’un primo-romancier est long. Les slots pour l’édition d’un premier roman sont rares et il faut tomber au bon moment. Alors autant forcer mon destin, donner une existence à ce texte, lui donner la chance de trouver un lectorat, même petit, même composé au début de mes amis, des amis de mes amis, et de leur famille. À la réflexion, ça peut faire pas mal de monde !
Et puis je suis tombé sur une équipe formidable chez #Librinova. Ils proposent aux auteurs en herbe, toute une palette de services pour s’autoéditer. De la composition d’une couverture à la diffusion en version électronique sur les plateformes de lecture, en passant par la promotion sur les réseaux sociaux…
En juin je lance la version électronique. Mon objectif ? Avoir quelques dizaines de lecteurs qui émettront un avis sur « Worldgame ». C’est stressant, bien sûr. Mais tellement excitant !
Je retiens ma respiration…
À suivre …
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